
Je l’ai interpellée sur le déploiement des bornes de recharge et de manière équilibré sur l’ensemble du territoire. C’est en effet une condition sine qua non du développement de l’électrique.
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Monsieur le Président,
Madame la ministre,
Mes chers collègues,
La décision de l’Union européenne d’interdire la vente de véhicules thermiques neufs à horizon 2035 est en train de bouleverser le marché automobile. Selon un rapport récent de l’Avere France, les prévisions de croissance sont exponentielles : l’électrique passerait selon eux de 1,5% du parc français roulant à 24% en 2035.
Néanmoins cet engouement est tempéré par le déploiement difficile des bornes de recharge qui sont en-deçà de l’objectif des 100.000, objectif fixé par le gouvernement pour 2022 et toujours hors d’atteinte.
À l’heure de la planification écologique, où est le rôle de l’Etat dans le déploiement des bornes de recharge et de manière équilibré sur l’ensemble du territoire ? C’est une condition sine qua non du développement de l’électrique.
C’est un vrai enjeu en région Centre-Val-de-Loire ou encore en Pays-de-la-Loire, où cette dernière ne compte que 86 points de recharge pour 100.000 habitants ce qui est très en-deçà de la moyenne nationale. Comment l’Etat entend assurer une répartition équilibrée du réseau sur l’ensemble du territoire ?
Y a-t-il une attention particulière portée aux territoires peu denses afin de garantir l’égalité territoriale et un maillage intelligent ? Comme l’Ademe le souligne dans une étude récente, 83% de nos concitoyens vivant en zone rurale sont contraints par manque d’offre de mobilité alternative d’utiliser quotidiennement leur voiture individuelle.
Ainsi, le gouvernement prévoit-il un plan spécifique de soutien à l’électrification des mobilités du quotidien pour ces zones rurales ? Une enveloppe de 10 millions a été débloquée en fin d’année dernière mais on est encore bien loin des besoins locaux identifiés par l’INSEE dans les zones rurales et périurbaines contrairement aux idées reçues.