Pendant la crise sanitaire, le travail parlementaire continue

Depuis un mois la France est confinée pour lutter contre cette terrible crise sanitaire du COVID-19. Les parlementaires n’échappent pas à cette mesure indispensable pour lutter contre la propagation du virus et éviter que nos hôpitaux soient submergés.

Je veux saluer avec reconnaissance tous les professionnels de santé qui affrontent une crise sanitaire inédite en première ligne avec dévouement, professionnalisme et énergie. Je veux aussi remercier toutes celles et tous ceux qui permettent au plus grand nombre de rester confiné : agents de nos collectivités, salariés de la distribution, de la livraison, de la sécurité, des médias, de l’Education nationale, de nos services publics, etc.

J’ai bien évidemment une pensée particulière pour toutes celles et tous ceux dont leur outil de travail, leur entreprise ou leur emploi est en danger. J’espère que les mesures prises les aideront à surmonter cette épreuve.

Mon travail de sénateur est bien évidemment très impacté par le confinement.  Depuis un mois, je reste donc confiné chez moi ou dans les locaux de ma permanence parlementaire. Mes nouveaux outils de travail s’appellent WhatsAPP, Skype, Zoom, Webinar … pour ne citer qu’une partie de ces logiciels de visioconférence qui permettent de se réunir à distance.

Ces réunions sont nombreuses et se chevauchent parfois : groupe socialiste du Sénat, Commission de l’aménagement du territoire et du développement durable du Sénat, conseils d’administration de différentes structures.

Le Sénat se réunit très peu dans son hémicycle : une fois par semaine pour les questions d’actualité au gouvernement et autant que de besoin pour les textes liés à l’état d’urgence sanitaire et à son volet budgétaire. Lors de l’examen de ces projets de loi au Sénat, j’ai bien sûr soutenu toutes les mesures d’ordre sanitaire qui permettront de lutter contre l’épidémie et de de mieux protéger les Français.

La situation que connaît notre pays nécessite un certain nombre de dispositions exceptionnelles dans le cadre d’un état d’urgence sanitaire.

C’est le Gouvernement qui, par la procédure des ordonnances, procède dans l’urgence à l’élaborations des modalités de lutte contre la crise sanitaire et ses conséquences économiques et sociales.

Mais, le Parlement doit être renforcé dans ses missions de contrôle de l’action du Gouvernement pour s’assurer d’une réponse adaptée à la crise.

A cet égard, j’ai été désigné par la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable du Sénat pour co-piloter un groupe de travail consacré à la gestion des déchets face à la crise du COVID-19. Pour mener à bien ce travail, dont la vocation est avant tout de faire remonter les difficultés de ce secteur pour y apporter des réponses rapides, j’ai sollicité les acteurs du département afin de recueillir les problèmes qu’ils rencontrent en matière de gestion des déchets (ramassage, tri, traitement…).  Je veux également recenser les pratiques nouvelles qu’ils auraient élaborées face à la crise afin de pouvoir les soutenir si cela était nécessaire, les valoriser et les diffuser.

Enfin, je suis pleinement disponible pour répondre aux questions des entreprises, des associations, des maires, des élus locaux et des citoyens de notre département. Les échanges sont très nombreux et les sujets sont variés. Ils illustrent la complexité de la crise et ses conséquences concrètes pour leur activité, leur pérennité ou leur vie quotidienne. Je m’efforce de relayer leurs difficultés, de solliciter des adaptations des mesures nationales ou de susciter de nouvelles actions.

Les services de l’Etat dans notre département et les élus locaux sont présents sur le terrain et font preuve d’une grande disponibilité et d’un formidable engagement auxquels je tiens à rendre hommage.

Je reste plus que jamais mobilisé dans cette épreuve, n’hésitez pas à me contacter.

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