Situation du CEREMA ouest

Attentif à la pérennité du Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (CEREMA), situé notamment aux Ponts-de-Cé, je suis  intervenu à plusieurs reprises en séance publique au Sénat afin de défendre son budget et ses prérogatives.

 J’avais noté que le président de son conseil d’administration, Monsieur Gaël Perdriau, avait démissionné pour ne pas cautionner le désengagement extrêmement brutal de l’État.

Ainsi, ce 1er décembre 2017, je me suis tout d’abord exprimé à la tribune du Sénat à l’occasion des débats sur la mission Écologie, développement et mobilité durables dans le cadre du Projet de Loi de Finances pour 2018.

J’ai dénoncé la baisse de 7,2 millions d’euros de la subvention pour charges de service public accordée au  CEREMA, structure à laquelle je suis particulièrement attaché en tant que Maire des Ponts-de-Cé.

Cette diminution, même si elle est légèrement compensée par une augmentation de ses ressources propres, m’inquiète fortement, car elle est combinée à une forte diminution des emplois. En effet, le CEREMA est un interlocuteur essentiel des collectivités territoriales en matière d’ingénierie et de conseil. J’espère que la future agence nationale de la cohésion des territoires saura préserver les missions et les effectifs du CEREMA, qui accompagne efficacement les collectivités dans leurs projets environnementaux.

Par ailleurs, j’ai déposé un amendement visant à minorer la diminution de la subvention pour charges de service public destinée au CEREMA, rétablissant les crédits du centre, afin de lui donner les moyens de fonctionner et de remplir, avec les collectivités territoriales, les missions qui lui sont confiées.
Il n’a malheureusement pas été adopté par le Sénat, ce que je regrette vivement.

Je reste bien évidemment mobilisé sur cette question.

N'hésitez pas à partager cet article
Pour marque-pages : Permaliens.

Les commentaires sont fermés