Ce 23 novembre 2017, à l’occasion du Congrès des Maires, j’étais très heureux de recevoir les Maires de notre département au Sénat en compagnie de mes collègues sénatrice et sénateurs de Maine-et-Loire.
Autour d’un déjeuner, les échanges ont été nourris autour des nombreuses craintes des élus locaux pour l’autonomie de leurs collectivités face aux réductions de moyens décidées par le Gouvernement (réduction des emplois aidés, baisse des dotations, suppression de la taxe d’habitation, etc).
J’ai écouté attentivement l’intervention du Président de la République ce même jour devant le congrès des Maires et je suis loin d’être rassuré par ses propos.
Ils confirment le grand amateurisme et la précipitation de la décision d’exonérer 80% des français de la taxe d’habitation. Alors qu’une réforme globale de la fiscalité locale est annoncée, pourquoi ne pas attendre sa mise en œuvre afin d’avoir des décisions cohérentes à même de donner une véritable lisibilité de l’avenir à nos communes ?
Prenons le temps nécessaire d’élaborer par une véritable concertation une fiscalité locale non seulement plus juste pour nos concitoyens mais aussi de nature à assurer l’autonomie financière des collectivités locales.
Dans ce cadre, il me semble indispensable de maintenir un lien fiscal entre les collectivités locales, gage de responsabilité et de réciprocité entre les décisions prises et les attentes des habitants.
Cette nouvelle fiscalité locale devra être universelle afin de maintenir l’égalité des citoyens devant l’impôt tout en faisant contribuer chacun en fonction de ses moyens.
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